Les Thérapies Brèves dans le cas d’abus sexuel

Silence! On torture !

Thérapies Brèves dans le cas d’abus sexuel

L’abus sexuel ne comporte pas nécessairement que des actes de violences sexuelles physiques.
Parfois, l’impact de la violence psychique s’avère encore plus destructeur que l’agression sexuelle physique elle-même, peut être parce que « invisible »!
De plus, la justice semble ne poser son attention que sur les faits « visibles » et de préférence constatés par des témoins…
L’onde de choc rencontrée par une victime d’abus sexuels, est très souvent l’incompréhension, le doute voir le refus de l’expression de la réalité de la violence sexuelle morale et physique!
Cette réaction représente un nouveau choc traumatique qui peut être parfois plus puissant que l’initial!
Elle est encore plus significative lorsqu’elle s’intègre dans une « relation » de couple.
L’incompréhension de la justice devient carrément violente, lorsque la victime n’a pas eu la possibilité de fuir !!!

Comment expliquer à un policier, même bienveillant, l’emprise que l’agresseur peut avoir sur sa victime.?
Comment expliquer la dualité entre la peur et parfois un sentiment puissant « d’amour »!!! (Syndrome de Stokholm )
Le doute s’installant, la victime a encore plus tendance à entrer dans une panique défensive.
Le doute de l’entourage qui est censé faire la justice, va alors agir comme un second traumatique, bien plus sournois encore que le premier.
L’agression sexuelle va changer toute la vision du monde de la victime en un instant. Rien ne sera jamais plus comme avant.


Cela entrainera une vague de réactions morales et parfois physiques.
L’état de choc premier peut en quelque sorte « dissocier » la victime.
Processus efficace mis en place par le cerveau pour être moins dans la souffrance le temps de récupérer son souffle.
A ce moment là, il est vraiment important que la victime puisse parler à une personne proche et aimante, ou alors peut-être décrire, écrire et encore écrire son émotion.
Il faut donner à la victime violée la possibilité d’expulser d’elle un maximum de cette émotion pour qu’elle s’inscrive un peu moins dans le corps et l’esprit.
Les écrits, peintures, ou tout autre mode d’expression personnel, seront en quelque sorte la prolongation extérieure de la violence du choc, un peu comme un cri qui se prolonge rendant possible un certain recul.


Divers sentiments vont déferler sur la victime de violences sexuelles: angoisses, somatisations, cauchemars, dépression, manque de confiance ou même phobies, culpabilité de n’avoir su ou pu se défendre… et parfois même la culpabilité d’avoir ressenti un certain intérêt ou plaisir malgré la peur et l’horreur de la situation.

On peut malheureusement constater l’apparition de maladie parfois extrêmement graves suite à ces agressions: Sclérose en plaque (SEP), Maladie de Crohn, cancer,…

On trouvera alors:

Souvenirs répétitifs

On observe donc régulièrement après une agression sexuelle, même ancienne, un état de stress post-traumatique.


Les signes correspondent à:
➜ des souvenirs répétitifs intrusifs où la personne pense plusieurs fois par jour à l’événement traumatisant.
➜ des cauchemars.
➜ l’impression que tout à coup, cet événement pourrait être sur le point de se reproduire.
➜ une angoisse terrible dans des circonstances qui ont, pour l’inconscient de la victime, un lien avec l’événement traumatique. (Pavlov)
➜ un évitement instinctif de tout ce qui rappelle l’agression.
➜ des troubles du comportement.
➜ des réactions physiques d’angoisse à tout ce qui évoque l’événement traumatisant, allant jusqu’à la perte de conscience dans des lieux, situations, paroles, ramenant brutalement la mémoire de la victime vers le traumatisme, même de manière inconsciente.

L’agresseur poursuit donc l’agression durant des années !


L’emprise de l’agresseur de violences sexuelles sur sa victime reste permanente même si la victime pense avoir « digéré », oublié », « évacué » le traumatisme.


La situation est encore plus douloureuse dans le cadre d’une « relation » de couple, car la victime est contrainte de faire face à son agresseur jour après jour, augmentant donc le stress et l’angoisse de manière croissante jusqu’à ce que parfois à son paroxysme pousse sa victime à des pertes de contrôle allant parfois jusqu’au suicide.


L’agresseur trouvera alors l’opportunité de poursuivre sa victime en justice…
Ce ne serait pas la première fois que l’on voit cela hélas.

Ne voit-on pas un agresseur, en cours d’enquête judiciaire, libre de ses mouvements, retourner la situation à son avantage et accuser sa victime d’ »atteinte à son image » ???

Heureusement, certaines méthodes de Thérapies dites « brèves », utilisées pour gérer cet état de stress post-traumatique (ESPT) vont pouvoir aider la victime de violences sexuelles à commencer à cicatriser ses plaies.

Nous trouverons l’Hypnose Ericksonienne ou l’hypnose clinique qui va agir au niveau de l’inconscient de la victime, là où se trouve comme tatoué l’impact de l’acte criminel ainsi que les ressources nécessaires pour revivre.

Il y a aussi l’IMO, qui est une variante de l’EMDR (désensibilisation et retraitement des informations par les mouvements oculaires) qui aura un effet bénéfique et assez rapide.
Cette méthode permet de redonner de la fluidité à des circuits de neurones qui tournent en boucle sur eux-mêmes depuis l’événement traumatisant.
L’ouverture vers les ressources de la personne victime de violences sexuelles permet une relance des processus de cicatrisation psychique naturels.

Vient également un accompagnement individuel propre à chaque personne victime de ces violences sexuelles.

En ce qui nous concerne, nous apportons une attention toute particulière à l’aide globale et personnalisée de la victime de violences sexuelles et de manipulations perverses (pervers narcissiques, …)
Un protocole d’accompagnement et d’aide est en train de voir le jour au fur et à mesure des expériences rencontrées. Une sorte de solidarité, de groupes d’entre aide s’élabore avec celles qui le souhaitent.

Diverses associations sont également présentes en cas de nécessités.

Ne restez pas dans l’isolement !

Parlez, mais pas à n’importe qui…

Geneviève Schmit
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Site:  Soutien Psy en Ligne

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5 thoughts on “Les Thérapies Brèves dans le cas d’abus sexuel

  1. Je porterai éternellement une croix très lourde … dans un désert …Personne ne peut …Personne ne sait…MERCI !!!

  2. Bonjour a vous.
    Votre site ma redonné un peu d’espoir.
    De voire qu’il y a des gens qui comprennent ce que je peu ressentir me fait sentir moins seule…et en même temps cela me fait du bien et me donne un peu de courage à continuer ce dur combat.
    En faite je pense que dans mon cas il me reste plutôt d’accepter..mais comment faire pour accepter si tout n’est pas encore assimillé …
    Est ce que c’est possible d’y arriver?

    a bientôt je l’espère
    julie latreille

  3. Bonjour,
    Voici maintenant plus de dix ans que j’ai divorcée, jusqu’à présent, je ne m’étais pas posé beaucoup de question sur les années maritales, mais la vie vous renvoi parfois de manière très inattendu vers votre réalité passée.
    Je comprends aujourd’hui au travers de ma psychothérapie qui me fait revivre des moments très dures, que j’ai très certainement épousé un psychopathe intégré.
    J’ai été victimes de violences sexuelles et autres dont je n’arrive pas à définir tant la violence de ces actes a été terrifiante pour moi. Il s’agit moins de viol que de destructions méticuleuses, très organisées ayant pour seul but, je pense, de démontrer son pouvoir, sa domination sur moi : être réduite au rien, meurtrie dans ma chair, dans mon âme, et je dirais même jusque dans mes os.
    J’ai connu des violences psychiques, psychologiques qui m’empêchent aujourd’hui d’envisager un avenir serein avec qui conque. Souvent dans mes début de relation, je vis mal certaines choses qui sont anodines, je leurs donne de l’importance et me retrouve en souffrance. Je perds confiance en l’autre, je deviens méfiante et fini par mettre la relation en échec. Je voudrais tant vivre les choses simplement !
    Malgré tout, je continue de ma battre. Je pense avoir besoin de reconnaissance, mais il est tant difficile de dire tout. Beaucoup de choses me semblent inavouables, mais j’essaie. Je ne vois pas dans mon entourage de gens à qui je pourrais parler. Dans mon combat, je refuse obstinément d’endosser le statut de victime, je pense que ce serait lui donner une victoire. Je me trompes peut être…
    Quels conseils pourriez vous me donner pour me sortir de cette torpeur ?
    Je bute aujourd’hui sur la définition de ce que j’ai vécu, aucun mot ne me semblent appropriés, assez forts !
    en vous remerciant par avance de votre aide.

  4. Bonjour,
    Je ne sais pas trop par où commencer. J’ai vécu une relation homosexuelle avec une femme pendant près de 8 ans et cette personne s’est avérée être une PN. J’ai subi ce que j’ai encore du mal à appeler des violences psychologiques (et peut être sexuelles, mais elle m’a toujours donné l’impression de n’agir qu’avec mon consentement, même si je disait 50 fois NON). J’ai réussi à la quitter non sans beaucoup de difficulté mais je garde l’impression au fond de moi d’un volcan qui menace d’entrer constamment en éruption. J’ai envie de lui faire mal comme elle m’a fait mal même si je sais que cela ne mènerai à rien. Je me renseigne sur elle en m’imaginant la détruire mais ne fais rien quand l’occasion se présente. Je continue à rêver d’elle de manière parfois plus qu’érotique (je me réveille écœurée le matin avec un profond sentiment de culpabilité). Je m’en veux du mal que j’ai causé autour de moi pour lui plaire, je m’en veux de ne pas avoir été plus lucide. Même si j’ai reconstruit ma vie et rencontré une homme merveilleux qui m’a redonné goût à l’amour, il m’arrive d’être agressive avec lui et de lui faire payer des choses dont il n’est pas responsable….Il m’arrive de lui demandé 4 ou 5 fois par jour s’il m’aime et s’il compte me faire du mal (là j’ai l’impression d’être en plein délire!!!!!)….Pensez vous que je doive malgré mon impression d’aller beaucoup mieux m’engager dans une thérapie…. J’aimerai tellement laisser une fois pour toute cette histoire derrière moi!

  5. bonjour

    je suis marié avec mon mari depuis 18 ans et 5 enfants , donc depuis deux ans mon mari a brusquement changer

    car il etait parti pour 2 semaines a toulouse pour faire du surf . la il m’a dit qu ‘il y a une femme avec qui il a passer du temps pour bavarder etc mais a la fin il a eu une relation sexuelle mais il me dit qu’il n’a pas voulu et ne voulait pas me tromper mais il n’arrive pas a comprendre comment elle a fait sans qu’il a vu .il dit qu’il se sent violer sali .

    maintenant il fait un depression et rêve souvent de se sucider, il n’est plus heureux lui même donc moi et mes enfts souffront pour mon mari .

    nous avons consulte un psythérapeute , il a decouvert que sa mère est une manipulatrice pervers narcique.

    je sens qu’il est en état de choc avec ce qui s’est passer avec la fille de toulouse et sa mère qu’il n’a pas tout dit

    que faire pour l’aider a aller mieux !! ca fait deux ans qu’il s ‘est enfermer lui même et je sens aussi qu’il a honte car c est un homme , j’essaie de le rassurer mais c ‘est dur.

    je vous remercie de votre aide

    mrose

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